Photos Jean-Paul Azam
Bienvenue sur le site officiel de l'Association des Amis de Nicolaï Greschny
Nicolaï Greschny est un fresquiste et peintre d'icônes du XXe siècle né en Estonie en 1912 et décédé en 1985. Installé à Marsal, dans le Tarn près d'Albi, il a peint plus d'une centaine de fresques, principalement sur les murs d'églises situées dans le sud et le sud-ouest de la France.

L'association des Amis de Nicolaï Greschny oeuvre pour la sauvegarde et la promotion de son travail. N'hésitez pas à parcourir les différentes rubriques du site où vous trouverez de nombreuses informations sur l'artiste, sa vie et son oeuvre mais également sur nos actions.

Nous éditons régulièrement une lettre d'information papier (vous pouvez d'ailleurs retrouver les anciens numéros en en cliquant içi) et nous diffusons également une newsletter par voie électronique.
Si vous avez une question ou souhaitez nous faire part de remarques ou suggestions ou si vous voulez nous laisser vos coordonnées pour recevoir les lettres d'information, vous pouvez utiliser le formulaire de notre page contact.

AGENDA


2022

Prochainement | Archive: 2024 2023 2022 2021
  • mar
    08
    Fév
    2022

    Saint-Gaudens (Haute Garonne)

    17h30

    Présentation des œuvres de Nicolaï Greschny lors d’une conférence organisée par la Société d’Études du Comminges

  • dim
    08
    Mai
    2022

    Centenaire de Marie-Thérèse Greschny

    La Maurinié - 16h

    Les choses se précisent pour célébrer le centenaire de Marie-Thérèse Greschny.
    En accord avec la famille, l’association organise un moment festif pour cet évènement.

    Tous les adhérents, les stagiaires et anciens stagiaires sont les bienvenus. Prévenez ceux qui ne sont plus dans nos fichiers afin que la fête soit belle.

    Vous ne pouvez pas être présent? Envoyez un petit mot à Marie-Thérèse! (vous pouvez utiliser la rubrique contact de notre site, nous transmettrons).

    L’association prévoit de faire cadeau d’une tablette digitale et d’un abonnement wifi pour une centenaire qui veut tenter l’aventure du numérique!
    Vous avez la possibilité de vous joindre à ce geste par une participation financière par chèque à adresser à :
    Micha Greschny
    La Maurinié
    81140 Marsal-Bellegarde.

    Une urne sera aussi à votre disposition sur place, le jour même.

    Il est temps de battre le tambour pour que vivent encore les moments de joie vécus avec Nicolaï, Marie-Thérèse et Micha.
    Pour une meilleure organisation,
    les inscriptions à cette journée se font auprès de Monique Sylvestre 06 85 58 88 88.

    Bien sûr les règles sanitaires seront strictes.

    A très bientôt !

  • sam
    21
    Mai
    2022

    De Jonquières à Sorèze

    Journée entière

    Nicolas Greschny et Dom Robert, voyage dans deux mondes religieux, autour de Sorèze.

    Jonquières, église Saint Jean Baptiste :
    Dans ce village au sud de Lautrec, Nicolas Greschny a peint en 1954 des fresques qui illustrent la divine liturgie dans le chœur. Il peint aussi Elisabeth donnant naissance à Saint Jean Baptiste et Salomé qui obtint la tête de Saint Jean Baptiste pour sa danse devant Hérode.

    Fréjeville, église Saint Hilaire :
    A 9km à l’ouest de Castres, l’église de Fréjeville abrite en son chœur le plus beau baldaquin Régence du Tarn issu de la Chartreuse de Saïx (détruite en 1797) et des fresques de 1953 dans le transept. Au-dessus de l’autel du XVIII siècle, la Vierge assise présente le Christ qui tient une banderole « le seigneur a libéré celui qui l’invoque » en reconnaissance au retour des 11 prisonniers et 3 déportés à la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est l’illustration en registre inférieur : camps de déportés et de prisonniers. Les autres scènes illustrent la vie de Marie, de l’annonciation à la crucifixion.

    Lagardiolle, église Saint Martin :
    Entre Castres et Revel, à quelques km de Dourgne, dans l’église de Lagardiolle un Christ en gloire derrière l’autel accueille les paroissiens entre le sacrifice d’Abraham et la rencontre d’Abraham avec Melchisédech, fresques de 1964.

    Sorèze, musée de la Tapisserie Dom Robert :
    L’abbaye-école de Sorèze abrite un musée dédié à la tapisserie en hommage aux œuvres magistrales du moine d’En Calcat, Dom Robert qui s’inspira de la nature et la magnifia par son trait et ses couleurs chatoyantes.

  • sam
    11
    Juin
    2022

    Découvrez l’Église du Ségur

    15h

    L’Agit vou propose de découvrir l’église du Ségur dans le Tarn.
    Cette église de style gothique, remaniée au cours des siècles, présente encore des éléments du XVe siècle, tel que son clocher-donjon de 20m de haut, doté d’une meurtrière et d’une belle tour à escalier. A l’intérieur, Nicolaï Greschny a orné le chœur médiéval d’un émouvant cycle de fresques mettant notamment en scène les douze apôtres avec, sous chacun d’eux, un énoncé du “Je crois en Dieu” en occitan. L’artiste, féru d’objets liturgiques, a également fait don à la paroisse de la statue en bois de Saint-Pierre, du XVIIe siècle, qui orne aujourd’hui l’abside.

    Tarif : 7 €
    Réduit : 3 €
    (enfants de 6 à 18 ans ; personnes en situation de handicap ; demandeurs d’emploi)
    Gratuit pour les moins de – 5 ans

    Informations
    Office de Tourisme du Ségala tarnais
    Tél. : 05 63 76 76 67
    E-mail : accueil@tourisme-tarn-carmaux.fr

  • jeu
    22
    Sep
    2022

    Autour de Lacabarède

    Demi-journée - Lacabarède, Saint-Amans-Soult, et le château du Maréchal Soult (sud du Tarn).

    Lacabarède, église saint Louis :
    Entre Mazamet et Labastide Rouairoux, le village de Lacabarède avec sa légende : le jour où les deux menhirs sœurs de Lacabarède se réuniront, ce sera la fin du monde.
    La divine liturgie accueille les paroissiens dans le chœur de l’église saint Louis. Au registre inférieur comme à son habitude Nicolaï Greschny représente des enfants du village avec Saint Louis ; ces enfants peuvent aujourd’hui se reconnaître. Il ne faut pas oublier les fonds baptismaux avec la représentation du baptême du Christ et de la divine Sagesse.

  • jeu
    13
    Oct
    2022

    Autour de Réquista

    Journée entière - Dans le Sud de l'Aveyron

    Autour de Réquista, deux églises et d’autres découvertes.

    Plus d’informations à venir.

Commander le livre et le dvd

Bonjour à tous,

Si vous souhaitez en savoir plus sur Nicolaï Greschny et son oeuvre, vous pouvez vous procurer le livre Nicolaï Greschny, des Fresques aux Icônes, nouvelle édition 2019 éditée par les Éditions Vent Terral et le DVD de Vladimir Koslov Nicolaï Greschny, Une affaire de Famille édité par À Propos Productions (2013).

couverture livre et dvd pour cela rien de plus simple :

Pour le livre, vous pouvez le commander directement sur le site des Éditions Vent Terral, au prix de 24€ plus port.

Pour le DVD, il est disponible directement auprès de l’association au prix de 20€ (+2€ de port). Il vous suffit de nous envoyer un courrier avec votre nom et adresse accompagné de votre réglement à l'ordre de l'Association des Amis de Nicolaï Greschny à l'adresse suivante :

Les Amis de Nicolaï Greschny
La Mauriné
81430 Marsal

Lire la suite

Commander le livre et le dvd

Bonjour à tous,

Si vous souhaitez en savoir plus sur Nicolaï Greschny et son oeuvre, vous pouvez vous procurer le livre Nicolaï Greschny, des Fresques aux Icônes, nouvelle édition 2019 éditée par les Éditions Vent Terral et le DVD de Vladimir Koslov Nicolaï Greschny, Une affaire de Famille édité par À Propos Productions (2013).

pour cela rien de plus simple :

Pour le livre, vous pouvez le commander directement sur le site des Éditions Vent Terral, au prix de 24€ plus port.

Pour le DVD, il est disponible directement auprès de l’association au prix de 20€ (+2€ de port). Il vous suffit de nous envoyer un courrier avec votre nom et adresse accompagné de votre réglement à l'ordre de l'Association des Amis de Nicolaï Greschny à l'adresse suivante :

Les Amis de Nicolaï Greschny
La Mauriné
81430 Marsal


couverture livre et dvd

Témoignage

A l’occasion de la sortie du nouveau livre sur Niciolaï Greschny et sa famille, nous vous proposons un texte écrit par Loïc Steffan, albigeois, professeur d’économie à l’université Champollion d’Albi.

« Greschny Nicolaï, ce fresquiste et peintre d’icônes. Nicolaï Greschny, ce peintre de la région qui avait décoré certaines églises de mon enfance (Fonlabour, l’archevêché, Alban, etc.). Greschny, ce nom qui revenait régulièrement, en tout petit, dans la légende des illustrations lorsque je parcourais documents diocésains, bulletins paroissiaux et autres affiches trouvées sur les panneaux d’affichage aux fonds des églises.

nicolaï greschny parmi les fidèles

Quelques bribes, racontées par des amis décrivaient un personnage haut en couleurs, toujours en short, homme des bois et tireur à l’arc à ses heures. Un érudit. Je savais juste que j’aimais ses couleurs chatoyantes, sa précision du trait et ses personnages. son approche artistique me parlait sans trop savoir pourquoi. C’est à peu près tout ce que je savais, sans plus de précision lorsque je me rendis pour la première fois à la Maurinié, à Marsal, proposer que les « Scouts de France » d’Albi donnent un coup de main pour entretenir les lieux.
Là, j’y vécu de formidables rencontres : Marie-Thérèse, son épouse complice pour tant de travaux, personne merveilleuse de gentillesse et de vivacité. Gardienne de tant d’anecdotes : Ici un visage de villageois ou de maçons, là un ecclésiastique chantant faux gentiment moqué comme dans les enluminures du moyen-âge. Micha, son fils, son épouse Claire et leurs deux enfants Emmanuel et Théophane, enfin, la chapelle familiale.

Je compris que leur histoire, les liens tissés dans la région et une formidable soif de compréhension des Ecritures de cette famille serait le fil conducteur qui me manquait. Peindre pour dire la parole de Dieu. Peindre pour exprimer ce message sans cesse renouvelé.
Nicolaï Greschny parmi les fidèles

Peindre son enracinement dans la tradition byzantine mais aussi en faisant corps avec notre région, sa langue d’Oc et les anecdotes des lieux où il peignait, comme le charretier de Notre-Dame de Treize-Pierres à Villefranche de Rouergue. Peindre toujours et encore pour diffuser l’art byzantin. Renouveler une tradition multi centenaire dans cette famille iconographes de père en fils depuis le XVIe siècle, comme un défi aux siècles ou comme un soupçon de lien avec l’éternité qui unit toute une série de grands peintres, je ne sais.

Enfin, je pris conscience au bout du compte de l’importance de son témoignage. Plus de cent œuvres de Nicolaï Greschny sont visibles en France, dont soixante-quinze en Occitanie Midi-Pyrénées-Méditerranée, soit environ 10 000 mètres carrés de fresques. Et par-delà la victoire de la vie sur la barbarie. Une odyssée digne d’un roman noir : toujours se déplacer pour fuir l’avancée des nazis. De l’est de la Pologne en passant par l’Allemagne, Vienne, Orléans et, enfin, le petit hameau de la Maurinié, à quelques méandres d’Albi. C’est dans cet écrin de lumière et trou de verdure que je découvris sans cesser de m’émouvoir, comme un enfant, l’immensurable culture picturale, la précision catéchistique de son témoignage, vivant.
Nicolaï Greschny peignait la divine liturgie, la divine sagesse et le lien entre l’ancien et le nouveau testament.

L’église Sainte-Anne de Chatel-Guyon dit bien cette synthèse dans deux phylactères positionnés de part et d’autre de l’église : Ce que l’ancien testament annonça, le nouveau le réalisa. Contraction suprême de l’écriture on y trouve une mise en relation de la genèse et de l’apocalypse premier et dernier livres de la bible. Il convoque, la divine sagesse, le prologue de Jean et de nombreux livres. Toutes les représentations fourmillent de détails significatifs. Les gens d’église étaient toujours impressionnés par ses connaissances théologiques. Le christ en gloire de l’Apocalypse représenté avec les quatre vivants se distingue de la vision d’Ezéquiel. Dans cette dernière on ajoute des volutes de fumée, des yeux et des ailes pour que les deux thèmes ne soient pas confondus. Une représentation de la visitation convoque immédiatement le protévangile de Jacques. Selon cette tradition elle était préposée à l’entretien du voile du temple et la représentation la dote d’une pelote rouge.

chatel guyon
L’Église Sainte-Anne de Chatel Guyon

Son fils, Micha Greschny aime peindre le salut. Il vit avec son époque. Ses fresques sont encore plus catéchistes car la connaissance des écritures s’étiole. Il sait qu’il peint dans un désert spirituel et doit expliciter au mieux l’écriture. Il s’attache aussi à ce que ses icônes disent la parole sans devenir des objets de vénération qui éloigneraient de dieu. Ses annonciations nous disent que le voile du temple s’est déchiré. Que la parole de Dieu se répand dans le monde. Il aime insister sur la réhabilitation de Pierre. Représenter le reniement puis sa réhabilitation et le premier miracle des actes des Apôtres.

Ne nous y trompons pas. Cet art est d’une richesse et d’une finesse incroyable. Il parle à la fois au cœur et à la connaissance. Il est de notre devoir de le faire vivre et d’en garder le témoignage pour continuer à diffuser quelque chose de plus grand encore. La parole vivante, la parole de vie.

J’espère que ce livre nouveau livre y contribuera. Que vous prendrez plaisir à découvrir ou à redécouvrir la portée de cette œuvre familiale magistrale. »

Loïc Steffan

Lire la suite

Témoignage

A l’occasion de la sortie du nouveau livre sur Niciolaï Greschny et sa famille, nous vous proposons un texte écrit par Loïc Steffan, albigeois, professeur d’économie à l’université Champollion d’Albi.

« Greschny Nicolaï, ce fresquiste et peintre d’icônes. Nicolaï Greschny, ce peintre de la région qui avait décoré certaines églises de mon enfance (Fonlabour, l’archevêché, Alban, etc.). Greschny, ce nom qui revenait régulièrement, en tout petit, dans la légende des illustrations lorsque je parcourais documents diocésains, bulletins paroissiaux et autres affiches trouvées sur les panneaux d’affichage aux fonds des églises.

nicolaï greschny parmi les fidèles

Quelques bribes, racontées par des amis décrivaient un personnage haut en couleurs, toujours en short, homme des bois et tireur à l’arc à ses heures. Un érudit. Je savais juste que j’aimais ses couleurs chatoyantes, sa précision du trait et ses personnages. son approche artistique me parlait sans trop savoir pourquoi. C’est à peu près tout ce que je savais, sans plus de précision lorsque je me rendis pour la première fois à la Maurinié, à Marsal, proposer que les « Scouts de France » d’Albi donnent un coup de main pour entretenir les lieux.
Là, j’y vécu de formidables rencontres : Marie-Thérèse, son épouse complice pour tant de travaux, personne merveilleuse de gentillesse et de vivacité. Gardienne de tant d’anecdotes : Ici un visage de villageois ou de maçons, là un ecclésiastique chantant faux gentiment moqué comme dans les enluminures du moyen-âge. Micha, son fils, son épouse Claire et leurs deux enfants Emmanuel et Théophane, enfin, la chapelle familiale.

Je compris que leur histoire, les liens tissés dans la région et une formidable soif de compréhension des Ecritures de cette famille serait le fil conducteur qui me manquait. Peindre pour dire la parole de Dieu. Peindre pour exprimer ce message sans cesse renouvelé.
Nicolaï Greschny parmi les fidèles

Peindre son enracinement dans la tradition byzantine mais aussi en faisant corps avec notre région, sa langue d’Oc et les anecdotes des lieux où il peignait, comme le charretier de Notre-Dame de Treize-Pierres à Villefranche de Rouergue. Peindre toujours et encore pour diffuser l’art byzantin. Renouveler une tradition multi centenaire dans cette famille iconographes de père en fils depuis le XVIe siècle, comme un défi aux siècles ou comme un soupçon de lien avec l’éternité qui unit toute une série de grands peintres, je ne sais.

Enfin, je pris conscience au bout du compte de l’importance de son témoignage. Plus de cent œuvres de Nicolaï Greschny sont visibles en France, dont soixante-quinze en Occitanie Midi-Pyrénées-Méditerranée, soit environ 10 000 mètres carrés de fresques. Et par-delà la victoire de la vie sur la barbarie. Une odyssée digne d’un roman noir : toujours se déplacer pour fuir l’avancée des nazis. De l’est de la Pologne en passant par l’Allemagne, Vienne, Orléans et, enfin, le petit hameau de la Maurinié, à quelques méandres d’Albi. C’est dans cet écrin de lumière et trou de verdure que je découvris sans cesser de m’émouvoir, comme un enfant, l’immensurable culture picturale, la précision catéchistique de son témoignage, vivant.
Nicolaï Greschny peignait la divine liturgie, la divine sagesse et le lien entre l’ancien et le nouveau testament.

L’église Sainte-Anne de Chatel-Guyon dit bien cette synthèse dans deux phylactères positionnés de part et d’autre de l’église : Ce que l’ancien testament annonça, le nouveau le réalisa. Contraction suprême de l’écriture on y trouve une mise en relation de la genèse et de l’apocalypse premier et dernier livres de la bible. Il convoque, la divine sagesse, le prologue de Jean et de nombreux livres. Toutes les représentations fourmillent de détails significatifs. Les gens d’église étaient toujours impressionnés par ses connaissances théologiques. Le christ en gloire de l’Apocalypse représenté avec les quatre vivants se distingue de la vision d’Ezéquiel. Dans cette dernière on ajoute des volutes de fumée, des yeux et des ailes pour que les deux thèmes ne soient pas confondus. Une représentation de la visitation convoque immédiatement le protévangile de Jacques. Selon cette tradition elle était préposée à l’entretien du voile du temple et la représentation la dote d’une pelote rouge.

chatel guyon
L’Église Sainte-Anne de Chatel Guyon

Son fils, Micha Greschny aime peindre le salut. Il vit avec son époque. Ses fresques sont encore plus catéchistes car la connaissance des écritures s’étiole. Il sait qu’il peint dans un désert spirituel et doit expliciter au mieux l’écriture. Il s’attache aussi à ce que ses icônes disent la parole sans devenir des objets de vénération qui éloigneraient de dieu. Ses annonciations nous disent que le voile du temple s’est déchiré. Que la parole de Dieu se répand dans le monde. Il aime insister sur la réhabilitation de Pierre. Représenter le reniement puis sa réhabilitation et le premier miracle des actes des Apôtres.

Ne nous y trompons pas. Cet art est d’une richesse et d’une finesse incroyable. Il parle à la fois au cœur et à la connaissance. Il est de notre devoir de le faire vivre et d’en garder le témoignage pour continuer à diffuser quelque chose de plus grand encore. La parole vivante, la parole de vie.

J’espère que ce livre nouveau livre y contribuera. Que vous prendrez plaisir à découvrir ou à redécouvrir la portée de cette œuvre familiale magistrale. »

Loïc Steffan